Êtes-vous superstitieux ?

Publié le par Sophie

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Passer sous une échelle, ouvrir un parapluie à l'intérieur, briser un miroir, les vendredis 13, croiser un chat noir sont autant de signes qui porteraient malheur alors que trouver un trèfle à quatre feuilles, jeter du sel par-dessus son épaule, croiser les doigts, porter une amulette, faire un vœu en apercevant une étoile filante, posséder un maneki neko japonais ou un brin de muguet seraient synonymes de bonheur... Que l'on y croit ou non, il existe une multitude de symboles censés attirer la poisse ou au contraire porter chance !

De tout temps, dans  tous les pays, toutes les cultures, quelque soit la religion et les croyances, la superstition a toujours existé. Croyance irraisonnée sans aucun fondement logique ou scientifique, la superstition prête un caractère surnaturel ou sacré à certains phénomènes, actes ou paroles (définition de Wikipedia). Ainsi, au 14ème siècle, le terme "superstition" signifiait "religion des idolâtres, culte des faux dieux".

Le principe à la base de la psychologie de la superstition est le conditionnement dit opérant, identifié par Skinner, un des plus importants psychologues du XXème siècle. Pour faire court, les conclusions des études faites sur les animaux ont pu être appliquées à l'homme et à la communication humaine vue comme "un comportement particulier visant à obtenir des conséquences bien précises chez d'autres individus".

En général, la superstition n’est pas un mal en soi. Elle représente simplement un ensemble de croyances développées par notre esprit pour nous rassurer, attirer la chance, nous protéger et éloigner la malchance. De ce point de vue, elle peut être perçue comme bénéfique et représente un moyen d'adaptation et de contrôle sur les événements.

Elle peut, cependant, devenir un problème si elle crée une dépendance envers un objet (amulette par exemple). Nous perdons alors toute confiance en nous au point de croire que l'épreuve n'a pu être surmontée que grâce à la puissance de la patte de lapin, du fer à cheval ou tout autre grigri... L'anxiété et la dépendance entraînent une dévalorisation de notre capacité à régler les problèmes par nous-même, nous brouille la vue et l'oriente vers des méthodes douteuses (voyance, horoscope...).

Personnellement, je fais le tri - je préfère accorder du crédit à ce qui porte bonheur qu'à ce qui attire les foudres de la malchance. Nul doute que je vais mettre un petit brin de muguet dans la maison le 1er mai prochain. C'est joli, c'est printanier et ça sent bon... si ça porte bonheur en plus, pourquoi s'en priver ?

Et vous, êtes-vous superstitieux ? Avez-vous vos petites marottes ? Dites-moi tout...

Sources :

- La superstition - Wikipedia
- Psychologie de la superstition

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