Que faut-il faire pour devenir éco-consommateur ?

Publié le par Sophie

pixabay.com

pixabay.com

Pendant longtemps, les hommes ont géré la planète sans prêter attention à son fragile équilibre. On a pollué (l’air, l’eau, le sol), surexploité les ressources (forêts, matières premières, mers et océans, énergies fossiles), fait disparaître de nombreuses de nombreuses espèces végétales et animales. Maintenant, on sait que ce comportement est dangereux pour la survie de l’espèce humaine et on assiste à une prise de conscience globale un peu partout dans le monde... C'est clair, pour durer il faut ralentir !

En prendre conscience, c'est bien... Agir en devenant éco-consommateur, c'est mieux ! Vouloir préserver l'environnement, économiser l'eau, l'énergie et réduire son impact sur la planète suppose de changer ses habitudes de vie et de consommation.

Consommer, c'est se nourrir, s'habiller, se déplacer, travailler, se divertir mais c'est aussi utiliser des ressources, polluer... Si consommer est nécessaire, il appartient à chacun de nous de faire en sorte que ça devienne un acte réfléchi, un acte responsable.

Chez nous, ça fait longtemps qu'on n'achète qu'en petites quantités pour éviter le gaspillage alimentaire, qu'on évite le suremballage pour réduire nos déchets, qu'on privilégie les produits frais, de saison et locaux plutôt que les produits transformés qui ont fait le tour de la planète, les produits recyclés ou réutilisables et qu'on essaie toujours de réparer au lieu de jeter. Je dirais qu'on est sur la bonne voie vers une consommation responsable !

Manger local, se procurer sa nourriture via les circuits courts est la première bonne résolution de l'éco-consommateur. Un "circuit court" est un mode de commercialisation des produits agricoles du producteur directement au consommateur (de la fourche à la fourchette) ou indirect à condition qu’il n’y ait pas plus d’un intermédiaire. Ce sont les ventes directes à la ferme, libre-cueillettes,marchés des producteurs, AMAP, épiceries bio ou en vrac, les moulins, les ruches...

Il faut savoir que le secteur agroalimentaire représente, en France, 1/4 des émissions de gaz à effet de serre. C’est l’activité la plus émettrice après l’industrie de l’énergie !

Manger local, acheter en circuit court diminue l’émission de ces gaz, permet de redécouvrir les saveurs de sa région, réagir à l’uniformisation de la consommation, faire vivre les producteurs locaux et réduire notre empreinte écologique sur la planète.

Selon l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), 21 % des exploitants français vendent en circuit court (surtout miel, fruits, légumes, vins et produits animaux) et côté consommation, 6 à 7 % des achats alimentaires se font par des circuits courts spécialisés (chiffres ADEME 2010).

Tout ceci ne signifie pas qu'il va falloir renoncer au chocolat, au thé, aux épices et autres produits exotiques. J'ai découvert que pour les gourmands et les amateurs de saveurs lointaines qui souhaitaient rester des consommateurs responsables, il existait l'exception Marco Polo qui consiste à être attentif à la juste rémunération des producteurs, aux méthodes de production, conservation et transport des marchandises. C'est ce qui correspond au label "Commerce équitable".

Ci-dessous, découvrez le guide de l'éco-consommateur qui vous donnera quelques pistes complémentaires pour rejoindre le mouvement ainsi qu'une liste de bons gestes à adopter... Pour aller plus loin, vous trouverez ci-dessous, la liste des liens que j'ai utilisés dans mes recherches. Alors, qu'en dites-vous, c'est pas si compliqué de devenir éco-consommateur ?

Source :

- Mon petit écologuide de A à Z – Fondation Nicolas Hulot Éd. du Cherche Midi (2015)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article