Et si un jour la mort n'existait plus ?

Publié le par Sophie

Qu’adviendrait-il de la vie si la mort n’en faisait plus partie ? Serions-nous plus heureux sans limites temporelles ? Ces questions, au cœur des réflexions actuelles sur la transhumanité, relèvent de la science-fiction pour l'instant mais qui sait, un jour peut-être...

"Ad vitam", la nouvelle série d'anticipation teintée de polar qui débarque sur Arte plonge dans un monde libre, apparemment heureux où la mort a été vaincue. Grâce à "la régénération", véritable bain de jouvence, la science offre aux adultes la possibilité d’arrêter le vieillissement de leurs cellules, ad vitam æternam. Alors que la doyenne de l’humanité fête ses 169 ans, les corps de sept jeunes suicidés sont découverts sur une plage. Darius Asram (alias Yvan Attal), un flic qui traîne avec lassitude le poids de ses 119 ans, mène l’enquête. Il sollicite l’aide de Christa (Garance Marillier), une jeune fille instable qui séjourne dans un centre de soins pour mineurs révoltés. Par le passé, Christa a fréquenté la secte d’un certain Caron, à l’origine d’une vague de suicides chez les jeunes.

Commençant comme une enquête classique, le récit se mue en un voyage haletant  vers la compréhension – et l’acceptation – de notre mortelle condition. Thomas Cailley, réalisateur du film "les combatants" en 2014, mélange les genres avec bonheur et lance une réflexion sur la place que la société accorde aux jeunes.

Mon avis :

Si vous êtes adeptes du genre, lancez-vous dans cette nouvelle série mais sachez que le démarrage est un peu long le temps que tout se mette en place. L'ambiance est particulière, un peu dérangeante et angoissante aussi mais quand on est vraiment dedans, il nous tarde de découvrir la suite et de connaître les réponses à toutes ces questions existentielles.

Je n'ai pas encore vu tous les épisodes donc je ne risque pas de vous raconter la fin et de vous gâcher le plaisir de faire ce voyage vous-même.... En tout cas, quand je vois tant de lassitude, d'amertume, je me dis que finalement, la mort n'est pas une si mauvaise chose. Savoir que notre temps ici-bas est compté rend chaque instant encore plus précieux. Ne trouvez-vous pas ?

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