Challenge "J'arrête de râler" après 1 mois...

Voilà 1 mois que j'ai commencé le challenge "J'arrête de râler" suivant les conseils de Christine Lewicki, coach, auteure et conférencière.

Pleine de bonne volonté, je m'y suis mise sérieusement dès le 1er janvier 2019. Je me suis achetée un bracelet, symbole de mon engagement dans le challenge et ai lu tous les conseils contenus dans le kit gratuit avant de me lancer. À présent, il est temps de faire le point...

Notes et remarques :

- Pour l'instant, j'ai tenu un maximum de 4 jours consécutifs sans râler... c'est plutôt moyen mais j'étais prévenue, il faut compter de 4 à 10 mois pour arriver à tenir 21 jours de suite sans râler. Je ne me décourage donc pas !

- Je n'aurai jamais cru que ce serait aussi difficile. En fait, avec ce défi, je me rends compte du nombre de râleries qui sortent de ma bouche, rien qu'en une seule journée. La prise de conscience est le premier pas, n'est ce pas ?

- Lorsque je passe mes journées seule à la maison, je râle beaucoup moins. Faudrait-il vivre en ermite, loin de tout pour être heureux ? On peut se le demander...

- Comme je ne travaille que bénévolement chez moi pour diverses associations ou comme blogueuse et que je n'ai pas d'enfant, les conseils de Christine Lewicki ne sont pas vraiment adaptés à ma situation. Il a fallu revoir mon cas, étudier quelles étaient les causes de râleries et adapter les conseils à ma situation.

- J'ai ainsi repéré différentes origines à mes râleries :

--> interne en lien avec ma seule personne (mon corps ne me répond pas, les jambes ne bougent pas, je chute et ne peux pas me relever...) d'où frustration, énervement et râlerie

--> externe en lien avec les autres et là, il y a tout un travail à faire pour accepter qu'on ne peut pas changer les autres, qu'on ne peut pas tout contrôler, qu'il faut parfois lâcher prise... Bref, c'est tout un programme et je suis bien consciente que ça va demander beaucoup plus de temps.

--> externe en lien avec les objets qui m'entourent (le PC capricieux qui ne veut pas fonctionner, la voiture qui ne démarre pas, la chaudière qui tombe en panne...). Quand je sens l'énervement qui monte et que je ne vais pas tarder à râler, je fais une pause pipi (c'est dingue mais ça marche !), prends l'air ou passe un coup de fil histoire de penser à autre chose. Après ça va mieux...

- Je me suis permise d'assouplir quelque peu les règles mais sans exagérer tout de même... Ainsi, je considère que dire un petit gros mot à voix basse quand je suis seule n'est pas vraiment une râlerie, énoncer un fait non plus puisque je n'émets pas de jugement ou de critique pouvant nuire à quelqu'un.

Bref, il y a encore du pain sur la planche mais je reste confiante. Et vous, vous êtes-vous lancé dans l'aventure ? Où en êtes-vous ? Dites-moi tout...